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sous formes de petites missives adressées aux mots, aux évènements ou aux personnes, un espace fragmenté d'écritures et de lectures, d'éveil et d'intelligence, du moins le présumerons nous.

infini

Publié le 2 Décembre 2014 par Lilian Schiavi - lilschiav@yahoo.fr

J'aimerais seulement que tu viennes sur ces pages. Que tu poses ton regard sur ces lignes. J'aimerais que tu prennes le temps de me voir. je suis ailleurs. Il faut que tu fasses le pas de côté. J'ai vu ton audace, ton aisance et ta vulnérabilité. J'ai vu ta force aussi, ton courage. Je suis loin de ton aisance. Beaucoup d'obstacles se dressent souvent devant moi. Le Karma paraît-il... mais je sais voir. Je vois bien au-delà. Je discerne et j'accepte. Je ne juge pas, je ne juge jamais... je ne cherche pas même à définir. Cela fait-il de moi un être transparent ? Ma chair se donne à sentir, à toucher, à respirer bien autrement que dans les produits qui trompent. Ma chair est celle de l'air que je sens tel un feu. Je ne maîtrise rien. Pas encore. Vois-cela, vois-le et dis-le moi. Dis-moi comment tu es contre moi, dis-moi ce que tu ressens, dis-moi quelles sont tes peurs et tes inhibitions. Je ne joue pas les jeux de la séduction. Les jeux de ceux qui auraient tout compris aux femmes. Je ne joue pas à ça. Je veux vivre l'instant sans limites. Sans être aux prises avec la morale. Je veux faire de ces moments des bulles d'espace-temps prodigieux et fascinants. Je ne veux pas faire ce que tout le monde fait, parce que c'est comme ça qu'on devrait faire. je ne sais pas même ce que je veux, et je trouve ça bien. Oui je trouve ça bien. J'accepte, je laisse être la Vie en moi, avec mon histoire, mon parcours, mes seuils d'intensité et mon aspiration aux rêves extatiques. Je sais, je n'ai pas le corps pour ça. Je sais. Je le sais. Il me faudrait une vie. Je me contente. De temps à autres je touche à quelque chose et cela me bouscule, me fait peur, mais je vais encore plus loin. Cela me coupe du monde. Je dois être bienveillant. L'affection est ma seule sortie possible. L'amour inconditionnel. C'est de cet amour qu'il est fait état ici, dans l'irruption de ces mots qui décidément de disent pas grand-chose. Je t'aime, j'aime qui tu es, j'aime ce que je reçois de toi à chaque instant, le peu que tu me donnes est immense... c'est un désir d'infini.

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